Bwaaaa!

Définitivement, je suis au début d'une période creuse. Profonde même.
Je suis à DPO1, je fais tout mon possible pour me dire que les jeux sont faits et de ne pas y penser.
Il ne reste que deux jours avant le spermo. Un peu moins, en fait et...avec la gratuité, est arrivée un facteur presque pire que l'argent: l'attente. Une grosse attente. J'essaie de relaxer, mais j'ai déjà peur de ce qu'on va me dire, dans plus d'un mois.
Il faut vraiment, mais vraiment que je décroche, car sinon, je vais vraiment virer folle, pour pas grand chose, dans le fond. Comme si je jouais ma vie. C'est pas tout à fait ça, non?
Je me dis, que je vais sortir que ça va aller mieux. Je vais au parc canin avec Mike, il y a deux femmes enceintes qui tiennent fièrement leur bedaine. D'accord.
Je vais magasiner, y'a des grosses affiches partout, un nouveau magasin de vêtement pour enfant vient d'ouvrir. Bon, ça peut aller.
Je passe à l'épicerie pour acheter quelques trucs pour le souper, je tombes-tu pas sur un tas de couches devant moi, une palette au complet, car il y a un méga ultra-spécial sur les couches, et quelque chose en attire un autre, tous les paniers ou presque, les gens ont un paquet de couches, ou deux, avec un enfant ou deux, dans le même paniers. Et, ils me regardent tous! Comme si j'avais un brocoli sur la tête.
Tout ça pour me changer les idées. Pour être honnête, ça n'a pas vraiment fonctionné, je suis revenue chez nous, les larmes aux yeux. Ça me tue, vraiment. Pis pas besoin de vous dire ce que j'ai aperçu en ouvrant ma page Facebook. Bien oui, deux filles que je connais ont accouché dernièrement et elles ont posé, fièrement et fatiguée, avec leur petit poupon de quelques heures...
Écoeurantite aiguë, vraiment.
Si à ma job, j'entends parlé de maternité ou de bébés ou de gouzzi-gouzzi, j'vais vraiment péter une sale coche!